Vétérinaires, cavaliers, propriétaires, on a tous déjà utilisé le test du pli de la peau ou vu quelqu’un le faire. Mais est-il vraiment efficace et en quoi consiste-t-il ?
Qu’est-ce que le test du pli de peau ?
Le test du pli de peau consiste à pincer et étirer un bout de peau, généralement au niveau de l’encolure ou de l’épaule. La peau est ensuite relâchée soudainement. Il est pensé que si la peau reprend sa forme naturelle rapidement, le cheval est bien hydraté. En revanche si elle reste pincée, le cheval est déshydraté. Avant de commencer cet article, refaisons un petit point sur ce qu’est la déshydratation.
La déshydratation chez le cheval
La déshydratation est un problème courant chez les chevaux, particulièrement en période de chaleur ou après un effort physique intense. Lorsqu’un cheval perd plus d’eau qu’il n’en consomme, ses fonctions corporelles sont perturbées, ce qui peut affecter ses muscles, ses articulations et son système digestif. Les risques incluent la baisse des performances, les coliques, des troubles rénaux, voire des complications cardiaques. Il est essentiel de surveiller l’hydratation de son cheval, surtout lors d’exercices intenses ou de températures élevées. En veillant à lui fournir à un accès continu à de l’eau fraiche et en lui donnant des électrolytes, nous pouvons prévenir des dangers liés à la déshydratation. D’ailleurs, savez-vous que de nombreux facteurs peuvent influencer l’ingestion d’eau de votre cheval ? Je vous en parle dans cet article.
Le test du pli de peau est-il efficace ?
Bien que ce test soit utilisé quotidiennement, il y a peu d’étude sur son sujet. Des chercheurs se sont donc penchés sur la question. Pour cela, ils ont sélectionné 130 chevaux et ânes de travail au Pakistan, où il fait chaud et où la déshydratation est un réel problème.
Ils ont réalisé le test du pli de peau et ont fait une prise de sang afin de comparer les résultats du test au niveau de l’hydratation réelle du cheval (en analysant le volume d’hématocrite).
Les trouvailles des chercheurs
Voici ce que les chercheurs ont trouvé chez les chevaux utilisés pour cette étude (je laisse de coter les ânes).
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