On voit de plus en plus de chevaux atteint de shivering. Toutefois, il faut faire attention et séparer le vrai du faux shivering. Le « vrai » shivering semblerait être causé par la dégénérescence des cellules de Purkinje. Ce sont des neurones situés dans le cortex du cervelet. Cette dégénérescence serait due à une maladie génétique ou encore, à une carence en vitamine E. Ce que j’appelle le faux shivering, c’est quand le cheval montre les symptômes du shivering avec des tremblements du postérieurs. En revanche, ces symptômes ne sont pas liés aux cellules de Purkinje, mais à une pathologie sous jacente. Cela peut-être de l’arthrose au niveau des lombaires ou encore une inflammation du nerf sciatique.
Les signes cliniques du « vrai » shivering
⚠ Lorsqu’un cheval est atteint, il montrera TOUS les symptômes suivants :
- Lorsque le cheval lèvera un postérieur, celui-ci partira vers l’extérieur (Abduction)
- Élévation rapide et élevée d’un ou des deux postérieurs
- Une fois le postérieur levé, il tremblera
- Lorsque le postérieur se lèvera, la queue se lèvera automatiquement
- Le pas sera asymétrique avec une plus petite foulée qu’un cheval non atteint de shivering
- À l’arrêt les chevaux atteints de shivering auront les membres postérieurs plus écartés qu’un cheval non atteint. Ils auront aussi tendance à se tenir campé.
- Les chevaux montrent une hyperesthésie (sensibilité lorsque quelque chose touche la peau aux endroits où les nerfs passent, dans le cas du shivering, sur les membres postérieurs. Sensibilité au pansage par exemple).
- Ils marcheront plus lentement
- Lorsque vous demandez au cheval de reculer, il lèvera la tête et sera incapable de reculer droit (la colonne vertébrale ne sera plus dans l’axe).