Paddock et récupération musculaire : le combo gagnant ?

Cheval au paddock

Un cheval vivant au paddock aura une meilleure récupération musculaire qu’un cheval qui vit au box, vrai ou faux ?

Si je vous dis que c’est faux, vous allez trouver ça étrange n’est-ce pas ?

Alors je vous conseille de bien lire l’article jusqu’en bas pour comprendre.

Nous savons que physiologiquement les chevaux sont faits pour vivre dans de grands espaces. Les garder au box a de nombreux impacts sur la minéralité osseuse et encore leur comportement au travail. Le manque de mobilité entraîne également des raideurs articulaires, mais trop d’effort peut entraîner des épanchements synoviaux qui créeront une inflammation articulaire ce qui pourra engendrer de l’arthrose. Les chevaux vivant au box ont tendance à engorger des postérieurs après un effort intense (concours par exemple) alors que ceux vivant en extérieur ont de manière générale des membres plus sains. Ceci nous laisse donc penser que les chevaux vivants en extérieur ont une meilleure récupération après un effort intense.

Mais que nous dit la science ?

Un groupe de chercheurs s’est donc penché sur le sujet. 8 chevaux de course ont été utilisés pour l’étude. Ils ont été divisés en deux groupes : le groupe box et le groupe paddock. Les deux groupes ont subi 21 jours de box ou paddock puis 3 jours de transition avant l’inversion des groupes (ceux du box sont passés en paddock et vice versa).

Le groupe box :

  • était dans des box 3*3 sur copeau
  • Avait accès 4 à 5h par jour à un paddock en sable/terre de 2000 m² ou tous les chevaux du même groupe étaient mélangés.

Le groupe paddock :

  • était dans un paddock en sable de 3200 m² ou tous les chevaux du même groupe étaient mélangés.
  • avait accès à un abri

Les chevaux des deux groupes ont suivi exactement le même protocole d’exercice et d’alimentation .

Jour 7 et 14, ils ont couru afin de représenter un effort intense.

Une prise de données a été réalisée avant la course, ainsi que pendant les 3 jours après.

Les données consistaient à :

  • Réaliser une prise de sang afin d’analyser les taux de CK et AST (qui représentent les microlésions musculaires liées à l’effort)
  • Mesurer la circonférence des boulets postérieurs
  • Mesurer la symétrie au trot à l’aide de capteurs
  • Mesurer l’amplitude articulaire des boulets, des carpes et des tarses

Résultats sur les paramètres observés :

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