Mon nom est Maud Chatel, et voici l’histoire de ma passion pour les chevaux, qui m’a amenée vers le métier que je fais aujourd’hui.
Les débuts d’une passion (6 ans)
commence le début de ma grande passion : les chevaux. Je monte comme la plupart des cavaliers une fois par semaine et pendant les vacances scolaires. Je ne sors en concours qu’une à deux fois par an mais je « traîne » aux écuries aussi longtemps que possible !
L’expérience en Inde (15 ans)
La rencontre décisive avec Rasika
je pars vivre en Inde, où commence mon aventure professionnelle. J’ai la chance de faire la rencontre de Rasika, qui me réapprendra les bases de l’équitation, ce que sont vraiment les rapports et la confiance avec les chevaux. Je commence à monter tous les jours semi-professionnellement.
Formation auprès de vétérinaires de renom
J’ai aussi la chance de pouvoir travailler avec trois excellents vétérinaires, un chirurgien orthopédique, sa femme physiothérapeute, et Ravi, le mari de Rasika, vétérinaire d’élevage qui à l’époque faisait partie des membres du conseil de l’association internationale des vétérinaires.
Premières expériences professionnelles
À leurs côtés, j’apprends à reconnaître les premiers signes de boiterie et de maladie, comment les aborder et les traiter. J’assiste aussi, grâce à Ravi à ma toute première conférence équine, celle de World Equine Vet Association.
Une formation approfondie (18 ans)
Travail à l’élevage de chevaux de course
après mon bac, je m’inscris à des cours en ligne pour effectuer un diplôme de science équine, ce qui me permet de travailler à l’élevage de chevaux de course aux côtés de Ravi et de ses collègues. Je deviens rapidement responsable des 70 yearlings de l’élevage. Je dois les débourrer, les travailler, les préparer aux ventes et m’occuper d’eux au quotidien.
Développement de compétences vétérinaires
Deux fois par jour, accompagnée des vétérinaires puis seule, les 70 yearlings sont trottés pour vérifier leurs allures et détecter les premiers signes de boiterie ou pathologies. C’est là que mon œil se perfectionne. L’élevage se composant de plus de 300 chevaux, j’ai pu rencontrer de nombreuses pathologies, assister à de multiples chirurgies, diagnostics et rééducations.
Je me charge aussi de leur nutrition (avec la visite deux fois par an d’un nutritionniste du centre de recherche équin de Kentucky), de leur rééducation avec piscine ou tapis roulant aquatique ainsi que du travail monté.
Une aventure internationale (20 ans)
Étapes en Australie, France, et Angleterre
mon aventure en Inde se termine pour continuer mon parcours d’abord en Australie dans une écurie internationale de Concours Complet puis un retour en France avant de poursuivre en Angleterre pour reprendre mes études.
Études et expériences en Angleterre
je pars donc en Angleterre pour 3 années d’études à temps plein pour me consacrer à la nutrition et à la rééducation. Je suis accompagnée de mon jeune cheval de 3 ans, qui après son premier CSI à 5 ans sera vendu à une professionnelle avant de partir pour les Etats-Unis. En même temps que mes études, je travaille d’abord dans une écurie de steeple-chase, puis dans une écurie internationale de dressage. C’est là où, encadrée par une physiothérapeute, j’aurai la chance de pouvoir m’occuper des suivis sportifs des 10 chevaux de l’écurie. J’ai également l’opportunité de travailler avec Carl Hester.
Après avoir obtenu mon Bachelor de science équine avec « honneur », je me perfectionne dans les massages et j’obtiens un nouveau certificat de masseur sportif et thérapeutique équin ce qui me permet d’être rattachée à l’association internationale des massothérapeutes animaliers.
Retour en France et spécialisation
Perfectionnement en massage équin
Après avoir obtenu mon Bachelor de science équine avec « honneur », je me perfectionne dans les massages et j’obtiens un nouveau certificat de masseur sportif et thérapeutique équin ce qui me permet d’être rattachée à l’association internationale des massothérapeutes animaliers.