Mobilisations passives et actives, ce sont des termes que vous avez peut-être déjà entendu. Mais que cela veut-il dire exactement et à quoi servent-elles ? Dans cet article, je vous explique leur utilisation mais aussi leur bienfaits sur vos chevaux ! Car oui, ce sont des choses simples que vous pouvez mettre en place vous-même et je vous explique comment faire à la fin de cet article.
Qu’est-ce qu’une mobilisation ?
Le but d’un mobilisation est de « mobiliser » une partie du corps. Les mobilisations actives ou passives, ciblent en général des articulations. Vous pouvez les utiliser en cas de perte d’amplitude ou de dysfonction articulaire. Elles sont une aide précieuse lorsque votre cheval est immobilisé pour pathologie. Des mobilisations articulaires passives et actives peuvent être réalisées sur toutes les articulations (ou presque). Elles peuvent permettre de mettre en évidence un manque d’amplitude mais aussi de gagner en amplitude articulaire et parfois en souplesse générale.
Les mobilisations passives
Lors de mobilisation passive, le praticien effectuera des mouvements sur l’articulation du cheval alors que celui-ci sera dans une position détendue. Le but est de mobiliser le cheval sans qu’il ne contracte ses muscles.
Les mobilisations actives
À l’inverse, pour effectuer une mobilisation active, le praticien demandera au cheval une réponse réflexe ou un étirement qui lui mobilisera l’articulation. Suivant le but final, des amplitudes différentes, la vélocité et la position de l’articulation seront différentes. Les étirements à la carotte peuvent être utilisé pour réaliser des mobilisations actives.
Pourquoi utiliser des mobilisations passives ?
Les effets de la mobilisation articulaire passive et active reconnus scientifiquement comme agissant sur (Goff, 2009) :