À qui la faute ? Aux gérants…
Et oui, ils se font souvent taper dessus alors qu’ils essayent de faire de leur mieux. Voici un exemple tout simple, loin d’être un cas isolé.
Un soir d’hiver avoisinant le 0 degré, je massais un cheval alors qu’un cours venait de se terminer. Deux cavalières sont rentrées à l’écurie et ont commencé à critiquer le gérant d’écurie qui, apparemment, n’avait pas assez couvert le cheval le jour même blablabla. J’écoutais leur conversation, malgré moi, tout en observant la scène. Il faisait froid, elles venaient de rentrer de leur cours le cheval était attaché, il grattait, était agité et se faisait disputer car il bougeait trop. Au bout de 20 minutes le cheval a coupé court à leur papotage, n’arrivant plus à se retenir, il a tout simplement fait pipi sur la dalle.
Depuis 20 minutes, ce cheval, qui venait de travailler, était à l’attache, avait urgemment besoin d’uriner mais surtout, et c’est là, la beauté de l’hypocrisie, il n’avait ni couverture, ni couvre reins. Il était dans le froid, attaché avec sa selle sur le dos. Du coup, c’est bien beau de critiquer qu’il n’avait pas été assez couvert la journée, mais ne faudrait-il peut-être pas se remettre en questions d’abord ?
Écoutez vos chevaux, ce cheval avait envie de faire pipi mais clairement ne voulait pas faire sur la dalle, peut-être aussi bougeait-il car il avait froid ayant travaillé juste avant ?
Avant de vous énerver, comprenez-les…