Il nous arrive très souvent de faire de l’anthropomorphisme avec nos chevaux, que ce soit en ce qui concerne les compléments alimentaires, la température ou encore le travail. Pourtant, l’humain et le cheval sont très différents d’un point de vue physiologique. Faisons-donc un petit point humains vs chevaux afin de comprendre les différences physiologiques et anatomiques.
Différences anatomiques et physiologiques
- L’humain marche sur ses pieds
- le cheval marche sur un doigt (*4)
- L’humain a des muscles dans les pieds
- le cheval n’a aucun muscle sous le carpe/ tarse (correspondant aux poignets et aux chevilles).
- L’humain a une clavicule
- le cheval n’en a pas
- L’humain a tout ses globules rouges dans le sang
- le cheval en stock dans sa rate qu’il ne sort que lors de travail intense
- L’humain a une vision binoculaire d’environ 120°
- le cheval a une vision binoculaire d’environ 340° et il est capable d’avoir une vision séparée de chaque œil soit deux images différentes dans le cerveau.
- Un adulte a 32 dents
- un cheval en a environ 42
- La température corporelle de l’humain est autour de 36,5°C à 37°C
- Celle du cheval est d’environ 37,5°C à 38,5°C.
- La zone thermale neutre de l’homme est entre 21°C et 30°C (environ)
- Celle du cheval se situe entre 5°C et 25°C
Différences du système digestif et alimentaire
- L’humain est omnivore
- le cheval est herbivore (il peut également manger des buissons etc)
- L’humain produit de l’acide gastrique lorsqu’il mange
- le cheval la produit en continu.
- L’humain digère la majorité des aliments dans son estomac et intestin grêle
- Le cheval digère la majorité des aliments dans le gros intestin via la fermentation
- L’humain stocke la bile dans la vésicule biliaire
- le cheval n’a pas de vésicule biliaire mais produit de la bile en continu
- La carence en fer est très courante chez l’humain
- Elle est très rare chez le cheval
La liste en encore longue, les humains et les chevaux sont des êtres très différents et ne devraient pas être comparés.
Tout cela pour vous dire que quand il s’agit d’alimentation, traitements, compléments ou encore équipement, ce n’est pas parce que cela fonctionne chez l’humain que cela fonctionnera chez le cheval.
