Le headshaking : qu’est-ce vraiment ?

Le headshaking est un syndrome assez complexe et malheureusement encore peu compris. D’après une étude menée en Angleterre, il toucherait environ 6,2 % de la population équine anglaise.

Un cheval atteint de headshaking (HS) aura de violents secouements de tête comme s’il s’était fait piquer sur le bout du nez par une guêpe, des mouvements réflexes avec son bout du nez qui le grattera parfois jusqu’au sang. Les signes du headshaking s’aggravent souvent pendant le printemps. le HS s’empire généralement au travail ou encore avec la lumière. Le headshaking est un syndrome est a donc plusieurs causes possibles. La bonne nouvelle, c’est que ce syndrome est de plus en plus étudié. Il semble enfin y avoir un moyen de diagnostic sûr qui permet de différencier les différentes causes. Et une recherche toute récente (2025) vient également de mettre au point un traitement qui semble efficace. Voyons tout cela ensemble.

Les causes du Headshaking

Le headshaking peut être causé par :

  • Une hyperactivité du nerf trijumeau. À ce jour personne ne sait ce qui crée réellement cette hyperactivité, mais c’est la cause principale.
  • Des allergies
  • Des douleurs cervicales ou crânienne (arthrose ou fracture)
  • Un filet inadapté
  • Des douleurs dans la machoire
  • Des problèmes dentaires ou au sinus
  • Otite
  • Tensions musculaires

Le headshaking ayant pour origine le nerf trijumeau semble se développer vers l’âge de 9 ans et peut être saisonnier ou à l’année. Il semblerait que les hongres soient deux fois plus à risque que les autres sexes.

ATTENTION : certains de ces signes peuvent être présents lorsque le nerf trijumeau est comprimé suite à une sinusite, ou encore quand votre cheval a une infection profonde dans l’oreille. Il faut donc exclure ces maladies avant de pouvoir confirmer le headshaking. Il faut aussi exclure les facteurs externes comme du matériel mal adapté ou une dysfonction ostéopathique.

Comment le diagnostiquer?

Jusqu’à ce jour, il n’y avait pas vraiment de méthode de diagnostic. Mais vous avez lu, j’ai écrit « jusqu’à ce jour ». En effet une équipe de chercheurs anglais a désormais quelque chose à nous proposer !!

Le headshaking engendre un mouvement de la tête très particulier chez le cheval. Les chercheurs se sont donc dit que s’ils arrivaient à mesurer ce mouvement, il serait possible de diagnostiquer le « vrai headshaking ». Ils ont donc utilisés des capteurs et des caméras et BINGO. Grâce à toutes leurs analyses ils ont pu avoir des données permettant de différencier:

  • Les chevaux ayant du head shaking crée par le nerf trijumeau
  • Les chevaux ayant du head shaking crée par autre chose que le nerf trijumeau
  • Les chevaux ayant des mouvements irréguliers liés à une boiterie
  • Les chevaux sains (encore heureux)

Que faire en cas de headshaking ?

D’abord il faut trouver ce qui déclenche les crises, cela peut être la lumière, le pollen, le vent, la nourriture, la pluie, les mouches ou bien la douleur. Vous l’aurez compris, il y a de nombreux facteurs différents pour chaque cheval. Si la lumière empire les symptômes, alors vous pouvez acheter un masque anti-UV. Dans le cas où les mouches empirent les symptômes, vous pouvez acheter un masque pour le nez (nose net). Si c’est la nourriture, vérifiez bien la dentition, essayez de mouiller la nourriture ou encore de la donner à des hauteurs différentes.

Y a-t-il un traitement efficace ?

À ce jour aucun traitement efficace à 100% n’a été découvert. Sans connaître la cause de l’hyperactivité du nerf, il est difficile de trouver un traitement.

En revanche, quelques options sont possibles, dont une toute nouvelle recherche qui vient d’être publiée (2025). Avant de mettre quoi que ce soit en place, DEMANDEZ TOUJOURS L’AVIS DE VOTRE VETERINAIRE !

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