Les étirements à la friandise sont pratique courante avec les chevaux.
Il ferait n’importe quoi pour une friandise, mais est-ce le but ?
Alors bien sûr l’appât de la nourriture est utile, mais contrairement à ce que l’on peut penser, le but d’un étirement à la carotte n’est pas d’aller le plus loin possible.
À quoi sert un étirement à la friandise ?
Étirer à l’aide d’une friandise permet d’avoir un étirement actif. C’est-à-dire que le cheval doit contracter ses muscles pour étirer ceux à l’opposé (agonistes et antagonistes).
Vous allez donc solliciter certains muscles et en étirer d’autres. À l’inverse d’un étirement passif, par exemple quand vous étirez l’antérieur, où tous les muscles sont au repos.
Le but d’un étirement actif avec une friandise, n’est pas d’aller le plus loin possible, mais à un point précis afin de solliciter les muscles souhaités. Une fois arrivé au point choisi, le cheval devra y rester 3 à 5 secondes et non arracher la friandise immédiatement.
Les étirements à la friandise, est-ce bon pour tout le monde ?
Et bien non ! Bien que certains étirements semblent anodins, ils peuvent être contre-indiqués dans le cas de pathologies spécifiques. C’est pourquoi il est important de demander l’avis d’un professionnel (véto) avant de les pratiquer. De plus, si vous étirez par exemple en direction de la hanche, la hauteur de la tête du cheval va avoir un énorme impact sur les muscles utilisés. Il est donc important de connaître l’anatomie et la physiologie avant d’effectuer un étirement.