L’échauffement du cheval de sport

L’échauffement du cheval de sport est une partie importante de sa routine de travail. L’échauffement permet d’assouplir, d’augmenter la circulation sanguine, le rythme cardiaque, et les performances tout en réduisant le risque de blessure. Il existe de nombreux types d’échauffements qui ont grandement été étudiés chez l’humain. On sait par exemple que l’échauffement qui correspond à un footballeur ne correspondra pas à celui d’un athlète qui pratique le saut en hauteur (logique quand on y pense). Il semblerait donc logique qu’un cheval de dressage, de CSO, d’endurance ou de course ne s’échauffe pas de la même manière.

Cheval de sport CSO

En France, il est assez commun de marcher son cheval en main avant de lui monter dessus. Ensuite, le cheval est généralement marché avant d’être trotté et/ou galopé. C’est du moins ce que m’avaient appris mes coachs. Lorsque je suis arrivée en Angleterre, j’ai été choquée de voir les cavaliers qui sautaient sur leurs chevaux dès la sortie du box. Ils allaient à cheval dans la carrière puis galopaient directement. Le pas était inexistant ou presque, pour un grand nombre d’entre eux.

J’ai donc décidé de mener mes propres recherches sur le sujet afin d’en savoir un peu plus.

À ce jour, j’ai publié 3 études officielles que je vous décris ci-dessous.

Les études sur l’échauffement du cheval de sport

La première étude consistait à observer des cavaliers de CSO sur 3 épreuves de 130, d’analyser leur routine d’échauffement et de voir si un lien existait avec un type de routine et leurs performances le jour J. Vous la retrouverez : ICI

La deuxième étude se basait sur la perception de l’échauffement par les cavaliers. À quoi sert un échauffement ? Combien de temps dure-t-il (etc.) ?

Vous la trouverez : ICI

Et enfin ma dernière étude qui parle d’un paramètre très important la distorsion temporelle : ICI

Et comme nous avons toujours l’éternel débat sur le fait de galoper avant de trotter, je vous ai écrit un article intégral dédié à ce sujet : ICI