Coproscopies et vers.. vermifuges chimiques ou naturels ?

Il est de plus en plus courant d’utiliser des vermifuges naturels ou de réaliser des coproscopies afin de savoir s’il est utile de vermifuger son cheval. Mais quelles sont les limites de ces techniques ? L’alimentation peut-elle aider à moduler l’infestation parasitaire ?

La coproscopie

copro

Dans un premier temps, nous allons parler de la coproscopie. Pour réaliser une copro de « qualité », il faut idéalement :

– Prendre plusieurs échantillons de crottin à plusieurs moments de la journée

– Si possible, que les crottins n’aient pas touché le sol afin d’éviter une contamination

La coproscopie donne un ordre d’idée de la contamination du cheval par les vers ou non. MAIS ATTENTION, tous les vers ne se voient pas à la copro.

C’est par exemple le cas du petit strongle. Celui-ci a également la capacité de s’enkyster, dans ce cas, il se met dans une coque protectrice et peu rester dormant de quelques mois jusqu’à 2 ans !! Le strongle peut s’enkyster dans le sol, mais aussi dans l’intestin de votre cheval. Le fait qu’il soit enkysté n’est en soi pas dramatique. Ce qui pose problème c’est, quand les vers se réveillent. Cela crée une inflammation de la muqueuse intestinale mais surtout, le cheval se retrouve avec de nombreux parasites actifs. Il y a alors inflammation, déséquilibre de la flore intestinale, possibilité de douleurs avec risque de coliques ou diarrhées. Tous les ans, des chevaux meurent à la suite d’une infestation de vers enkystés. Donc même si vos copros reviennent toujours négatives, il est important de vermifuger votre cheval régulièrement (en parler avec votre véto pour trouver le protocole adapté à votre cheval).

Les vermifuges naturels

Ils sont de plus en plus répandus et ils me font peur. En effet, on en trouve de plus en plus sur le marché et beaucoup n’ont pas fait leur preuve. L’ail et le curcuma ont échoué les tests lorsque les chercheurs se sont penchés dessus. En un an, 3 chevaux de clients se sont retrouvés en colique suite à des infestations parasitaires qui ont engendré des complications. Donc s’il vous plaît, parlez-en à votre vétérinaire, le naturel c’est bien, mais malheureusement ça ne guérit pas encore tout chez nos amis à 4 pattes.

Lutter contre les ascarides au naturel

Différents types de vers ronds infectent les chevaux dont les ascarides. Les jeunes chevaux sont plus sensibles au parasitisme bien souvent à cause d’une déficience immunitaire. Ce vers engendre un amaigrissement, bien souvent une anémie et un poil de mauvaise qualité. Il est courant qu’une colique puisse survenir chez l’animal parasité (Goncalves et al., 2002). Comme le naturel est à la mode et qu’il y a de plus en plus de résistance aux vermifuges, des chercheurs ont voulu savoir si certaines plantes spécifiques fonctionnaient. Et pour une fois, on va peut-être avoir une bonne nouvelle, je vous laisse découvrir l’étude !

L’étude

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