Rendons-nous les chevaux sensibles aux mouches ?Cette publication ne provient pas d’ouvrages scientifiques, mais se base sur des échanges et des observations. Je me pose ces questions et je vous les partage.
Sommes-nous responsables des réactions allergiques cutanées de nos chevaux après les piqûres d’insectes ?
Ces dernières années, j’ai observé un nombre croissant de chevaux présentant des boutons ou des gonflements suite à une piqure d’insecte. Je vous l’accorde, les taons sont de plus en plus gros, mais en protégeant nos chevaux, ne risquons-nous pas de les « affaiblir » ?
Les produits anti-mouches, qu’ils soient naturels ou non, irritent la peau à long terme. Les shampoings fréquents, les produits démêlants et autres peuvent sensibiliser la peau des chevaux. Cela pourrait-il être l’une des causes de ces réactions allergiques ? Si l’on ajoute à cela les pesticides utilisés dans les champs environnants ou retrouvés dans le foin ou la paille, ne serait-il pas possible que tout cela, mis bout à bout, joue un rôle dans ces réactions ?
Évidemment, il est aussi essentiel d’avoir une ration adaptée pour maintenir une peau en bonne santé : les vitamines et minéraux sont importants pour l’immunité cutanée. Ne négligez pas non plus le foie et la flore intestinale.
Mais est-il vraiment nécessaire d’utiliser tous ces produits sur nos chevaux ?
N’avons-nous pas d’autres alternatives, comme par exemple :
- Garder l’écurie ou les paddocks propres : ramasser les crottins, nettoyer les boxes plus régulièrement, notamment en été ;
- Placer le tas de fumier loin des chevaux ;
- Installer des pièges à taons ou à mouches ;
- Mettre des ventilateurs (cela rend la vie beaucoup plus agréable l’été et, en plus, ça fait fuir les insectes) ;
- Planter des plantes répulsives contre les insectes autour de l’écurie ou des paddocks (géranium, citronnelle, etc. – rendez-vous dans une pépinière, ils sauront vous renseigner).
Bien sûr, parfois nous avons beau mettre tout ça en place, les insectes sont quand même présents.
