L’amalgame entre ces deux mots et trop souvent fait, je souhaitais donc partager ceci avec vous.
Certains me disent que je suis trop fermée, que je ne jure que par la science. Ceux-là n’ont jamais travaillé avec moi.
En effet, je suis intransigeante sur l’alimentation et les compléments du cheval. Nous avons trop tendance à transposer les recherches humaines aux chevaux. Or, je vous rappelle que le système digestif du cheval est plus semblable à celui d’un rhinocéros qu’à celui d’un humain. Donc, quand les produits ne sont pas testés lors d’études, je reste très dubitative. Je changerai d’ailleurs d’avis dès que ces produits auront fait leurs preuves.
C’est lors d’études qu’on apprend que, par exemple, donner du curcuma peuvent soulager les ulcères de 80% des chevaux, mais que, dans 20% des cas ils peuvent aussi engendrer une hémorragie gastrique.
Lorsque l’on sait qu’il existe des compléments beaucoup plus adaptés, grâce à la science, je m’y réfère. Je suis scientifique.
Par contre je travaille avec des professionnels ayant des méthodes non scientifiques. Communication animale, shiatsu, soins énergétiques (etc), je suis complètement ouverte et j’adore associer les massages avec les connaissances de ces pros. Je ne suis pas cartésienne.
Beaucoup de personnes ont du mal à comprendre ce raisonnement.
Un scientifique se doit d’avoir l’esprit ouvert, son but est justement de faire des découvertes. Un scientifique est donc plein de curiosité et d’ouverture d’esprit.
Ne jugez jamais quelqu’un avant de le connaître !